TOUT EST QUESTION DE CONTEXTE !

CATÉGORIES : Actualités
18 décembre 2015

L’omniprésence contextuelle, ça vous dit quelque chose? L’omniprésence contextuelle fait référence au fait qu’une marque ne doit pas être présente partout et en tout temps pour marteler son message aux consommateurs. Elle préfère être présente au bon moment, dans le bon contexte et avec le bon message.

Cette tendance fait son apparition tout juste après celle qui a convaincu les compagnies qu’elles devaient être omniprésentes pour capturer toutes les impulsivités des consommateurs. Elle suggère donc clairement un retour en arrière pour prévenir les dérapages potentiels de cette omniprésence frôlant le harcèlement.

Ainsi, plutôt que de permettre aux utilisateurs des réseaux sociaux de commander une pizza via Twitter (comme l’a fait Dominos Pizza), un restaurant misant sur l’omniprésence contextuelle restera à l’affût des tweets liés à la faim. Le tweet «J’AI FAIM» déclenchera une tentative de conversion de l’utilisateur en proposant, par exemple, un lien de géolocalisation de la succursale la plus proche ou mieux encore, un coupon rabais, pour canaliser l’impulsivité contextuelle de cet utilisateur de twitter affamé.

L’efficacité de l’omniprésence contextuelle tient d’abord et avant tout à la richesse de l’information qu’une marque peut avoir sur ses utilisateurs. Ainsi, si les fidèles de la marque sont particulièrement actifs sur Facebook en revenant du travail, alors c’est la plateforme et l’occasion de les approcher avec du contenu pertinent et adapté au contexte. Dans notre exemple, un bar pourrait publier une vidéo humoristique faisant l’éloge du repos et proposant à ses fidèles de venir relaxer après le travail avec une offre exclusive aux utilisateurs de Facebook.

Vous l’aurez deviné, pour suivre cette tendance il faut inévitablement qu’on parle d’une marque et d’utilisateurs qui sont assez branchés pour communiquer via les réseaux sociaux et être suffisamment actif en ligne pour qu’une interaction soit possible. Il sera probablement plus difficile pour une compagnie de céréales de voguer sur la tendance que ce ne le sera pour une compagnie de voitures. Ceci dit, j’aimerais bien voir ce que ça donnerait!