“What you are doing is amazing. I have never experienced something like this before. It is a very cool idea. It really shows how much you care about the community. Thank you so much for giving me the opportunity to get involved! ”

Cette citation résume à merveille l’état de la recherche qualitative en 2015. Formulé devant une webcam par un participant à l’une de nos communautés en ligne, souvent appelées « Market Research Online Communities » ou MROC dans la littérature anglo-saxonne, elle démontre comment l’innovation et le dialogue sont désormais au cœur des processus d’exploration et d’évaluation qualitatifs.

La recherche a en effet évolué au rythme des médias sociaux et des mentalités. Les consommateurs d’aujourd’hui sont en effet plus que jamais (mais moins que bientôt) des technophiles qui produisent du contenu, qui naviguent depuis plusieurs années dans un contexte de mondialisation et qui comprennent souvent très bien les enjeux des organisations dont ils achètent les produits. Les communautés en ligne correspondent parfaitement à cette réalité dans la mesure où…

“What you are doing is amazing. I have never experienced something like this before. It is a very cool idea. It really shows how much you care about the community. Thank you so much for giving me the opportunity to get involved! ”

Cette citation résume à merveille l’état de la recherche qualitative en 2015. Formulé devant une webcam par un participant à l’une de nos communautés en ligne, souvent appelées « Market Research Online Communities » ou MROC dans la littérature anglo-saxonne, elle démontre comment l’innovation et le dialogue sont désormais au cœur des processus d’exploration et d’évaluation qualitatifs.

La recherche a en effet évolué au rythme des médias sociaux et des mentalités. Les consommateurs d’aujourd’hui sont en effet plus que jamais (mais moins que bientôt) des technophiles qui produisent du contenu, qui naviguent depuis plusieurs années dans un contexte de mondialisation et qui comprennent souvent très bien les enjeux des organisations dont ils achètent les produits. Les communautés en ligne correspondent parfaitement à cette réalité dans la mesure où…

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CATÉGORIES : Actualités
15 septembre 2015

Avez-vous déjà compté le nombre de cartes de programmes de fidélisation qui dorment tout au fond de votre portefeuille? J’ai fait l’exercice et voici ce que j’y ai trouvé : des cartes de magasins de vêtements (American Eagle, Dynamite, etc. de pharmacies (Jean Coutu), de restaurants et cafés (David’s Tea, Starbucks, etc.) ainsi que d’innombrables déclinaisons de cartes de crédit permettant de cumuler des points. Au total, plus d’une dizaine de cartes, la plupart rarement utilisées voire carrément oubliées.

Ce rapide décompte démontre ce que tout un chacun a pu remarquer au cours des dernières années : les programmes de fidélisation sont omniprésents! C’est notamment le cas dans les chaînes de supermarchés. Ainsi, Metro vous envoie un chèque-récompenses mensuel, IGA vous octroie des AirMiles alors que Loblaws, Provigo et Maxi vous font des offres personnalisées sur la base de vos achats. Les bénéfices pour les clients sont évidents puisqu’ils obtiennent, à terme, des gratuités et des rabais sans changer, du moins en apparence, leurs habitudes d’achat.

Avez-vous déjà compté le nombre de cartes de programmes de fidélisation qui dorment tout au fond de votre portefeuille? J’ai fait l’exercice et voici ce que j’y ai trouvé : des cartes de magasins de vêtements (American Eagle, Dynamite, etc. de pharmacies (Jean Coutu), de restaurants et cafés (David’s Tea, Starbucks, etc.) ainsi que d’innombrables déclinaisons de cartes de crédit permettant de cumuler des points. Au total, plus d’une dizaine de cartes, la plupart rarement utilisées voire carrément oubliées.

Ce rapide décompte démontre ce que tout un chacun a pu remarquer au cours des dernières années : les programmes de fidélisation sont omniprésents! C’est notamment le cas dans les chaînes de supermarchés. Ainsi, Metro vous envoie un chèque-récompenses mensuel, IGA vous octroie des AirMiles alors que Loblaws, Provigo et Maxi vous font des offres personnalisées sur la base de vos achats. Les bénéfices pour les clients sont évidents puisqu’ils obtiennent, à terme, des gratuités et des rabais sans changer, du moins en apparence, leurs habitudes d’achat.

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CATÉGORIES : Mesures de satisfaction de la clientèle
18 août 2015

Lors d’un voyage d’affaires au New Jersey, je suis tombée sur une vraie perle en matière de service. Mon vol sur Newark étant annulé, je me suis présentée au comptoir d’enregistrement. Prochain vol : dans six heures… L’agente cherche des alternatives : La Guardia? Non. JFK? Non. Philadelphie? Non plus. Je me suis résignée à l’idée de travailler durant l’attente et me suis rendue à ma porte d’embarquement.

Dix minutes plus tard, je vois l’agente arriver avec empressement à ma porte d’embarquement : «Il y a une place sur un vol sur La Guardia dans 45 minutes, voulez-vous embarquer?» J’étais « sans connaissance ». Je ne lui avais manifesté aucune insatisfaction lors de notre interaction. Elle a néanmoins poursuivi ses recherches afin de trouver un nouvel horaire, retrouver mon nom, repérer ma porte avant de venir à ma rencontre pour me proposer ce nouveau vol. WOW!

Lors d’un voyage d’affaires au New Jersey, je suis tombée sur une vraie perle en matière de service. Mon vol sur Newark étant annulé, je me suis présentée au comptoir d’enregistrement. Prochain vol : dans six heures… L’agente cherche des alternatives : La Guardia? Non. JFK? Non. Philadelphie? Non plus. Je me suis résignée à l’idée de travailler durant l’attente et me suis rendue à ma porte d’embarquement.

Dix minutes plus tard, je vois l’agente arriver avec empressement à ma porte d’embarquement : «Il y a une place sur un vol sur La Guardia dans 45 minutes, voulez-vous embarquer?» J’étais « sans connaissance ». Je ne lui avais manifesté aucune insatisfaction lors de notre interaction. Elle a néanmoins poursuivi ses recherches afin de trouver un nouvel horaire, retrouver mon nom, repérer ma porte avant de venir à ma rencontre pour me proposer ce nouveau vol. WOW!

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Il est maintenant possible d’établir une mesure objective des émotions en analysant les expressions faciales, véhicules universels d’émotions (sauf peut-être pour les joueurs de poker, passés maîtres dans l’art de les masquer!). De nombreuses solutions existent aujourd’hui (ex. : Noldus, Affectiva, Nviso, Emotient, Eyeris, Sension, etc.). La plupart sont basées sur les travaux de Paul Ekman, éminent psychologue américain, pionnier dans l’étude des émotions et de leur lien avec les expressions faciales.

Comment ça fonctionne? Alors qu’une personne regarde un stimulus donné sur son écran d’ordinateur (ex. : publicité), une webcam filme son visage en gros plan et y applique une grille de détection des expressions faciales. Ces expressions sont ensuite analysées à l’aide d’un système de codification faciale automatisé qui déduit les émotions de base (joie, surprise, tristesse, peur, colère et dégoût). Chacune de ces émotions est représentée par une courbe reflétant l’évolution en temps réel de l’émotion tout au long du visionnement du stimulus. Les résultats peuvent ensuite être analysés sur une base individuelle ou de manière agrégée (ex. : par groupe d’âge, selon le sexe, etc.). Il est ainsi possible de déterminer avec précision la nature des émotions ressenties, mais aussi le moment précis où ces émotions sont ressenties.

Il est maintenant possible d’établir une mesure objective des émotions en analysant les expressions faciales, véhicules universels d’émotions (sauf peut-être pour les joueurs de poker, passés maîtres dans l’art de les masquer!). De nombreuses solutions existent aujourd’hui (ex. : Noldus, Affectiva, Nviso, Emotient, Eyeris, Sension, etc.). La plupart sont basées sur les travaux de Paul Ekman, éminent psychologue américain, pionnier dans l’étude des émotions et de leur lien avec les expressions faciales.

Comment ça fonctionne? Alors qu’une personne regarde un stimulus donné sur son écran d’ordinateur (ex. : publicité), une webcam filme son visage en gros plan et y applique une grille de détection des expressions faciales. Ces expressions sont ensuite analysées à l’aide d’un système de codification faciale automatisé qui déduit les émotions de base (joie, surprise, tristesse, peur, colère et dégoût). Chacune de ces émotions est représentée par une courbe reflétant l’évolution en temps réel de l’émotion tout au long du visionnement du stimulus. Les résultats peuvent ensuite être analysés sur une base individuelle ou de manière agrégée (ex. : par groupe d’âge, selon le sexe, etc.). Il est ainsi possible de déterminer avec précision la nature des émotions ressenties, mais aussi le moment précis où ces émotions sont ressenties.

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Lors d’une récente visite à Chicago, je suis tombée nez à nez avec un panneau publicitaire pour une marque de spiritueux : ‘Exclusively for Everybody’ (traduction libre : ‘Exclusivement pour tous’). Mon cerveau marketing et mon cerveau consommateur se sont dit, en même temps, ‘comment est-ce possible’?! Mon cerveau, constitué d’une bonne proportion de cellules anglophones, aime bien les arguments linéaires et rationnels. Cette partie-là s’est dit, ‘ben, ça s’peut pas’. Ou plutôt, ‘Wait, that can’t be’…

‘Exclusively for Everybody’ résume la campagne internationale lancée l’année dernière par la marque de vodka Smirnoff.

Est-ce possible de rendre l’exclusivité inclusive? Ma première réaction aurait été de vous dire non. Mais en prenant connaissance de la campagne, il apparait clair qu’elle ne vise pas du tout ‘everybody’. La cible semble plutôt être les gens authentiques, qui ne se prennent pas trop au sérieux, qui sont plus dans la substance que la superficialité.

Lors d’une récente visite à Chicago, je suis tombée nez à nez avec un panneau publicitaire pour une marque de spiritueux : ‘Exclusively for Everybody’ (traduction libre : ‘Exclusivement pour tous’). Mon cerveau marketing et mon cerveau consommateur se sont dit, en même temps, ‘comment est-ce possible’?! Mon cerveau, constitué d’une bonne proportion de cellules anglophones, aime bien les arguments linéaires et rationnels. Cette partie-là s’est dit, ‘ben, ça s’peut pas’. Ou plutôt, ‘Wait, that can’t be’…

‘Exclusively for Everybody’ résume la campagne internationale lancée l’année dernière par la marque de vodka Smirnoff.

Est-ce possible de rendre l’exclusivité inclusive? Ma première réaction aurait été de vous dire non. Mais en prenant connaissance de la campagne, il apparait clair qu’elle ne vise pas du tout ‘everybody’. La cible semble plutôt être les gens authentiques, qui ne se prennent pas trop au sérieux, qui sont plus dans la substance que la superficialité.

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